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LES FRANÇAIS ET LES MATIÈRES GRASSES
réalité de consommation et optimisation
Une consommation de matières grasses à rééquilibrer chez les Français

Certaines matières grasses sont intéressantes nutritionnellement, mais toutes les compositions en acides gras ne se valent pas. On distingue les acides gras non essentiels avec notamment l’acide oléique et les acides gras saturés, des acides gras essentiels avec les oméga 6 (LA : acide linoléique), et les oméga 3 (ALA : acide α-linolénique) qui ne sont pas synthétisés par l’organisme et doivent être apportés par l’alimentation1.

En France, seule la moitié des apports recommandés en oméga 3 (ALA)3 est couverte par notre alimentation2. Et pourtant, une alimentation variée et équilibrée permet de couvrir ces besoins.

Voici 3 conseils complémentaires à transmettre à vos patients pour optimiser leur consommation de matières grasses

1. Remplacer les matières grasses riches en acides gras saturés par des matières grasses riches en acides gras insaturés. Cela contribue à réduire leur taux de cholestérol sanguin dans le cadre d’un régime alimentaire varié et équilibré, associé à un mode de vie sain. Une cholestérolémie élevée constitue en effet un facteur de risque de développement d’une maladie cardiaque coronarienne4.

2. Varier les aliments source d’oméga 3 (ALA, EPA, DHA) en les classant selon leur origine :

Origine végétale :
noix, graines de lin, huile de colza, de noix, de lin, certaines margarines…

Origine animale :
produits de la mer tels que les poissons gras et les crustacés.

Comparaison de la contribution aux apports recommandés de différents types de matières grasses5 :


3. Consommer des aliments riches en AGPI oméga 3 au quotidien, tels que St Hubert Oméga 3® et ISIO 4 Lesieur.

1- ANSES. Actualisation des apports nutritionnels conseillés pour les acides gras. Rapport d’expertise collective. Mai 2011.Date de consultation : 27/06/2024 ; 2 – ANSES. Etude Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires 3 (INCA 3). Avis de l’Anses. Rapport d’expertise collective. Juin 2017 ; 3- L’ALA (oméga 3) contribue au maintien d’une cholestérolémie normale pour un apport quotidien de 2 g, dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée, associée à un mode de vie sain ; 4- Règlement (UE) N) 1226/2014 de la Commission du 17 novembre 2014 relatif à l’autorisation d’une allégation de santé portant sur les denrées alimentaires et faisant référence à la réduction d’un risque de maladie ; 5- CIQUAL [en ligne]. Date de consultation : 05/06/2024 ; 6 -Règlement (UE) N° 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires. Annexe XIII, Partie B. ; 7- Allégée en matières grasses par rapport aux beurres et margarines à 80 % MG ; 8- La vitamine E contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée, associée à un mode de vie sain ; 9- ITERG. Incidence de la cuisson plate sur la stabilité des oméga 3 de St Hubert Oméga 3®. Octobre 2023 ; 10- 10 g de St Hubert Oméga 3® = 0,45 g d’oméga 3 (ALA) ; 11- ANSES. Les références nutritionnelles en vitamines et minéraux. Avis de l’ANSES. Rapport d’expertise collective, mars 2021.

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